Madani El Houari mieux connu comme Houari Manar est un chanteur de
cabaret raï algérien
à succès doté d'une belle présence sur scène et d'une grande sensibilité musicale. Il est adulé par toute une génération de jeunes dans la capitale algérienne. Ce beau gosse du Raï algérien a été successivement le chouchou des labels discographique Sun
House et Saint-Crépain, et figure également dans les meilleures compilations de Raï et notamment celle de DJ Nassim ou celles produites par Beur FM et consorts !
Ce raïss du verbe et de la poésie malhoun bédouin demeure, l'un des meilleurs représentants de la nouvelle
vague de cette culture musicale qu'il rend très authentique et sans trop de sophistications.
le jeune Madani el Houari a été bercé
depuis sa toute jeune enfance par le style medahatte, particulier également à
Cheb Abdou pour qui il lui voue une passion. En France, ce style est trés peu voire pas du tout
connu car trop souvent confondu avec le Raï avec lequel il y a beaucoup de points communs.
Les
Medahattes, parfois appelée cheikhattes ou encore eleabat (dans le
Souss
marocain) constituent autant d'ensembles musicaux féminins
que l'on retrouve dans la culture bédouine, berbère ou citadinisée
au-delà pays du Maghreb lors de cérémonies privées et
familiales.
Ces maîtresses (raïssa) du verbe, de la rime et du flow, s'accompagnent d'instruments de musique à percussions, comme la derbouka, le bendir, daff, tbal ou instruments de musique à vent comme le guellal, la zokra (zurna).
Ces femmes bien que socialement déracinées de leur campagne, sont régulièrement délaissées par leurs époux et deviennent des femmes veuves, divorcées et régulièrement sans ressources qui transmettent une poésie (malhoun) écrite et souvent complexe.
Leur voix donnent au raï ses aspects les plus sensuels en parlant de sexe. Parmis ces chanteuses aux voix sulfureuses citons : Zohra bent Ouda, Soubria bent Menad, Bnat (les filles de) Baghdad, Kheira Guendil, Snabbiya, Fatma el Khadem, Mama el Abassia, Cheikha Aïchouch, Zohra el Relizania, cheikha Remitti ou encore Aïcha el Wahrania qui chantera à la fin des années 1920: " Mama tu as le vin mauvais...Et ça te rend querelleur...Tu m’as habituée à tes visites...Puis tu as cessé de venir...Marna qui t’a poussé à me tourmenter...Tu me plonges dans l’inquiétude. "
En raï dit "ancien" dans le langage de DJ branchés de Paris ou en version électrique, ce type de chants fait partie intégrante du tourat (patrimoine féminin), surtout celui des meddahates.
Ces structures musicales féminines se produisent alors essentiellement pour un public féminin lors des fêtes familiales.
Les chanteuses ou chanteurs de raï actuels ont fait leurs classes au sein des meddahates.
A l'origine, aucun homme ne se prêtait au jeux des "medahattes" car les Cheikhattes ne chantent exclusivement qu'entre femmes. L'art medahatte reste un art féminin.
D'après les descriptions établie dans la plupart des descriptifs ethnomusicologiques coloniaux du 19ème et 20ème siècles établissaient déjà les descriptions qu'elles se réunissaient déjà lors des lila, en chantant leurs liaisons amoureuses, les plaisirs de la chair, des interdits qu’elles enfreignent, de la liberté à laquelle elles aspirent...Le ton est plus que féministe, irrévérencieux même et très souvent crû ou direct.
Parmi les hommes citons Abdou, feu cheb Madona, Houari Manar ou plus récemment El-Houari Sghir faisant partie du mouvement masculin actuel.
Atteintes contre sa vie privée
Ces maîtresses (raïssa) du verbe, de la rime et du flow, s'accompagnent d'instruments de musique à percussions, comme la derbouka, le bendir, daff, tbal ou instruments de musique à vent comme le guellal, la zokra (zurna).
Ces femmes bien que socialement déracinées de leur campagne, sont régulièrement délaissées par leurs époux et deviennent des femmes veuves, divorcées et régulièrement sans ressources qui transmettent une poésie (malhoun) écrite et souvent complexe.
Leur voix donnent au raï ses aspects les plus sensuels en parlant de sexe. Parmis ces chanteuses aux voix sulfureuses citons : Zohra bent Ouda, Soubria bent Menad, Bnat (les filles de) Baghdad, Kheira Guendil, Snabbiya, Fatma el Khadem, Mama el Abassia, Cheikha Aïchouch, Zohra el Relizania, cheikha Remitti ou encore Aïcha el Wahrania qui chantera à la fin des années 1920: " Mama tu as le vin mauvais...Et ça te rend querelleur...Tu m’as habituée à tes visites...Puis tu as cessé de venir...Marna qui t’a poussé à me tourmenter...Tu me plonges dans l’inquiétude. "
En raï dit "ancien" dans le langage de DJ branchés de Paris ou en version électrique, ce type de chants fait partie intégrante du tourat (patrimoine féminin), surtout celui des meddahates.
Ces structures musicales féminines se produisent alors essentiellement pour un public féminin lors des fêtes familiales.
Les chanteuses ou chanteurs de raï actuels ont fait leurs classes au sein des meddahates.
A l'origine, aucun homme ne se prêtait au jeux des "medahattes" car les Cheikhattes ne chantent exclusivement qu'entre femmes. L'art medahatte reste un art féminin.
D'après les descriptions établie dans la plupart des descriptifs ethnomusicologiques coloniaux du 19ème et 20ème siècles établissaient déjà les descriptions qu'elles se réunissaient déjà lors des lila, en chantant leurs liaisons amoureuses, les plaisirs de la chair, des interdits qu’elles enfreignent, de la liberté à laquelle elles aspirent...Le ton est plus que féministe, irrévérencieux même et très souvent crû ou direct.
Parmi les hommes citons Abdou, feu cheb Madona, Houari Manar ou plus récemment El-Houari Sghir faisant partie du mouvement masculin actuel.
Atteintes contre sa vie privée
Assumant selon des bloggueurs et les auteurs du site Bledconnexion son homosexualité à un moment où le tout Oran se l'arrache, ses
chansons s'adresseraient à un homme et plus explicitement dans sa chanson "3ach9ek mon traitement". D'autres sources d'
informations malveillantes sur internet circulent dans une affaire de moeurs qui selon ces blogs le rattrappent.
Démenti
Qu'en penser ?
De
nombreux algériens y voient une manière de nuire à sa carrière dans un
contexte où il ne fait pas
bon d'être gay et où les amalgames sont vite établis. précison que
malgré deux sources internet aucune source officielle confirme la chose
ce qui me fait pencher qu'il s'agit plutôt d'une odieuse
affaire de calomnies. Je surenchéri que ce sont des propos de la sorte qui ont mené Cheb Hasni vers son destin tragique. Il
participe par ailleurs à un hommage au fondateur du raï-love en 2008.
Appréciation
Houari
Manar figure parmi les artistes de raï les plus en vogue dans son pays
et
réputé pour ses arrangements musicaux dans le contexte du raï
algerien et dont les paroles sont très recherchées qui font de lui l'un
des artistes les plus prisés. Il est selon moi
avec Houari Dauphin, l'une des personnalités les plus prometteuses dans le genre
musical. Houari Manar, a édité un album avec le regretté cheb la Madonne.
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